Eau :

• La raréfaction de la ressource en eau, la dégradation de la qualité de l’eau potable, la perturbation de l’équilibre de fonctionnement des rivières, l’appauvrissement de leur biodiversité, la pollution des nappes d’eau souterraines sont des enjeux sanitaires, écologiques mais aussi économiques. Le traitement des eaux urbaines et industrielles ainsi que la réutilisation des eaux traitées (REUSE) sont des leviers majeurs pour la préservation de la ressource.

Air :

• Avec les changements climatiques, la pollution atmosphérique est l’une des principales menaces environnementales pour la santé. L’OMS estime que, chaque année, 7 millions de décès prématurés sont dus aux effets de la pollution de l’air, dont plus de 4 millions en lien avec l’air ambiant. Les nouvelles lignes directrices, actualisées en 2021,recommandent des seuils de qualité de l’air concernant six polluants pour lesquels on dispose de données quant à leurs effets sur la santé : PM, O3, NO2, SO2 et CO. Près de 80% des décès liés aux PM 2.5 dans le monde pourraient être évités si les niveaux actuels de pollution atmosphérique étaient ramenés à ceux proposés dans les lignes directrices actualisées. Par ailleurs, certains polluants atmosphériques, en particulier le noir de carbone et l’ozone troposphérique, contribuent au changement climatique.

Sol :

• • En tant que ressource altérable non renouvelable, il convient de conserver la qualité des sols afin de bénéficier des services écosystémiques rendus par cette ressource. Le sol est très sensible aux altérations liées aux pollutions, à la surexploitation ou au changement climatique. Son altération influence directement la qualité de l'eau et de l'air, la biodiversité, le climat et peut altérer la santé des populations humaines. D’autre part, le recyclage des fonciers dégradés en particulier la requalification des friches industrielles est un enjeu crucial pour minimiser la consommation de terres agricoles occasionnée par l’étalement urbain.

Le changement climatique occasionne des phénomènes nouveaux (densification et intensification des évènements pluvieux) qui imposent de développer de nouvelles stratégies de gestion à l’interface de l’eau, l’air et des sols (infiltration des eaux pluviales, restauration de la fonction écosystémique des sols…). La compréhension du transfert de pollutions entre les milieux est un élément clé que le pôle pourra traiter du fait de la pluralité de compétences présentes dans le réseau. C’est un élément indispensable à prendre en compte pour une gestion durable dans le temps.